Publié le : 13 novembre 20205 mins de lecture

La grande famille des instruments de musique à cordes comprend, parmi ses composants moins connus, des exemples particulièrement surprenants: apprenons à les connaître un à un, illustrant leurs sons, formes et applications mélodiques et rythmiques dans le cadre d’une pièce.

Instruments de musique à cordes: un charme qui ne meurt jamais

Si nous nous intéressons particulièrement à la composition musicale, nous aurons certainement à cœur quelques instruments de musique qui font partie de la famille des instruments à archet, constitués de cordophones souvent très différents les uns des autres par la forme, la taille et le rôle au sein d’une partition.

En plus du violon et de l’alto classiques, on peut identifier, notamment au sein d’autres cultures du monde, des instruments capables de surprendre: connaissons d’abord sept, avec leurs principales particularités.

 

Instruments de musique à cordes: culture arabe et japonaise

Utilisé par les populations arabes et méditerranéennes pendant la majeure partie du VIIIe siècle, le Rebab est un instrument de musique à archet constitué d’une caisse en bois, souvent décorée de plaques de cuivre ou de revêtements métalliques, sur laquelle sont tendues deux cordes qui se déroulent parallèle à la caisse de résonance. Leur son oscille entre un son grave et très aigu, selon le type de construction, la taille et la zone de production des matériaux.

En se déplaçant plutôt vers des territoires plus orientaux, en l’occurrence le Japon, on retrouve le Kokyu classique, un instrument qui constitue un curieux hybride entre une guitare et un instrument à archet à jouer avec un archet. Le boîtier est constitué d’une structure quadrangulaire, sur laquelle est inséré un chevalet capable de contenir trois cordes de matière soyeuse aux extrémités. Considéré à l’origine comme une présence permanente parmi les « instruments de musique pour mendiants », le Kokyu est aujourd’hui d’une grande importance pour les collectionneurs.

Instruments de musique à cordes: culture chinoise

Un proche parent du Kokyu est une présence fixe parmi les instruments de musique à cordes les plus populaires de la tradition chinoise: l’Erhu.

Appartenant à la famille des vielles (cordophones étroitement liés aux altos), il ressemble beaucoup à une forme stylisée du violon classique joué au niveau orchestral en Occident. Il est également joué avec un archet, qui fait cependant partie intégrante de l’instrument.

De conception similaire, restant parmi les chordophones asiatiques d’origine chinoise, le Jinghu, parmi les instruments de musique à cordes avec le ton le plus brillant et le plus petit tonnage. Utilisant à l’origine deux cordes construites avec des fils de soie, l’instrument a su se moderniser au point d’intégrer du nylon ou de l’acier, le corps étant toujours en bambou selon la tradition.

Le Jinghu est l’un des instruments les plus représentatifs de l’opéra chinois, où il accompagne avec succès la voix du chanteur.

Instruments de musique à cordes: culture coréenne

D’un autre côté, l’un des instruments de musique à archet les plus ingénieux de la tradition coréenne est le Haegeum, constitué d’un corps rond en bois d’où part un «manche» en bois plutôt effilé et petit par rapport aux proportions de l’instrument. Malgré la présence de seulement deux cordes, le Haegeum est capable d’émettre des sons allant du triste au drôle, en passant par des nuances claires rappelant celles du « blues ».

 

Instruments de musique à cordes en Italie

De retour dans notre pays, deux des instruments de musique à archet les plus caractéristiques et d’origine italienne sont certainement la lira da braccia et la lira da gamba.

La lyre à bras dérive de la viella classique, et est équipée de sept cordes fermement greffées sur un corps en bois qui prend vaguement une forme de « huit ». Comme avec de nombreux autres instruments à cordes utilisés au niveau du concert, il y a des ouvertures en «C» des deux côtés du boîtier et le manche court maintient les cordes bien tendues, fermement fixées aux chevilles, produisant des accords destinés à accompagner les performances de chant. .

La variante la plus connue de ce type de lyre, connue sous le nom de lyre de jambe, est un instrument qui permet une plus grande extension, grâce à la présence de plus de cordes que les altos classiques, et se joue assis, en le maintenant entre le genou et le genou. Les cordes, jusqu’à 20, peuvent être jouées simultanément pour obtenir des effets particulièrement empreints de pathétique et d’harmonie, utiles pour accompagner des compositions très sensibles.