Publié le : 14 octobre 202011 mins de lecture

Vous en savez beaucoup sur les autres par ce qu’ils disent et racontent. Si nous sommes à l’écoute, nous pouvons apprendre beaucoup des gens, de leurs intentions et des messages implicites. L’écoute active est essentielle pour comprendre les autres ; entendre est une capacité physique, mais écouter est une capacité sociale. En écoutant activement, nous captons ce que l’autre personne essaie de transmettre et, en outre, le sujet aura une contribution à apporter pour continuer à parler. Il est important que l’autre personne perçoive que vous l’écoutez et qu’elle s’ouvre ainsi de plus en plus. Sans aucun doute, être capable d’écouter est l’une des meilleures qualités que nous pouvons cultiver en tant qu’êtres humains. Dans la communication, tout compte, non seulement ce que nous disons, mais aussi nos gestes et nos expressions corporelles en général. Pouvoir lire au-delà des mots, des gestes des autres, est d’une grande aide. C’est très triste, mais il est démontré que nous n’écoutons que la moitié de ce que nous dit notre interlocuteur et que nous nous en souvenons ensuite. Douloureux, n’est-ce pas ? Nous écoutons généralement ce que nous voulons, tout comme nous voyons ce qui nous intéresse. En fin de compte, nous cherchons dans les paroles des autres la confirmation de nos attentes. Logiquement, avec ce panorama, les malentendus et les incompréhensions sont à l’ordre du jour. Au final, le message arrive déformé et plein d’erreurs. Le problème est que nous réagissons tous en fonction de ce que nous croyons que l’autre veut nous dire, et si nous avons mal compris cela, notre réaction sera inadéquate et des conflits peuvent surgir qu’aucune des parties ne voulait.

Les avantages de l’écoute active

En écoutant activement, nous pouvons :

– Mieux comprendre ce que l’on attend de nous.

– Développer une relation plus harmonieuse avec nos collègues, notre famille, nos amis, nos partenaires.

– Résoudre les problèmes plus facilement.

– Saisir les significations implicites.

Comment améliorer notre capacité d’écoute ?

En fin de compte, nous pouvons tous nous améliorer dans ce domaine. Nous suggérerons ensuite la manière de procéder :

1. Soyez patient et calme. Laissez à votre interlocuteur le temps de s’exprimer calmement, tout le monde n’est pas un grand communicateur.

2. Essayez de vous concentrer sur ce que vous faites. Ne pensez pas à ce qui s’est passé hier ou à ce que vous devez faire ensuite. Ne faites pas trois choses différentes pendant que quelqu’un vous parle.

3. Concentrez-vous sur la personne qui vous parle. C’est fondamental : vous ne devez pas penser à ce que vous allez dire sous peu. Il arrive parfois qu’au lieu d’écouter l’autre personne, nous écoutions nos propres pensées, affirmant ou niant ce qu’on nous dit en interne. En d’autres termes, ne vous écoutez pas.

4. Ne laissez pas votre esprit vagabonder. Faites un effort pour ne pas avoir de distractions mentales.

5. Posez-vous quelques questions. C’est un bon moyen d’entamer la conversation avec l’autre personne et de lui donner l’occasion de s’exprimer.

6. Résumez ce que vous écoutez. C’est un excellent moyen de clarifier les choses. Parfois, les gens ne disent pas ce qu’ils veulent vraiment dire et en résumant, vous les aidez à mieux verbaliser leurs sentiments et leurs idées.

7. Observez le langage corporel et ce qui n’est pas dit. Écoutez les sentiments et les idées qui se cachent derrière les mots.

8. Ne pas interrompre. C’est très désagréable pour quiconque essaie de communiquer une idée. En fait, il est bon de faire une pause un moment avant de commencer à parler. Cela ne précipitera pas l’autre personne et lui fera savoir que vous l’écoutez.

Il est très important d’apprendre à écouter les autres, mais même si cela semble très simple, en réalité il y a très peu de personnes qui peuvent vraiment écouter, avec un intérêt sincère pour ce que l’autre personne va dire.

Si nous nous efforçons d’écouter activement, nous n’aurons rien à perdre et beaucoup à gagner. Ce simple détail peut changer notre vie et nos relations interpersonnelles. Après tout, qui n’aime pas être écouté ?

Globalement, comment définiriez-vous l’audit dans l’assurance ?

L’audit est une fonction clé définie par la directive Solvabilité II. Sa mission principale est d’évaluer, de façon périodique et indépendante, la robustesse du système de contrôle interne de l’entité d’assurance, pour maitriser l’ensemble de ses risques. Il y a quatre grands types de risques dans l’assurance :

  • les risques financiers, marché, crédit ;
  • les risques assurantiels, de souscription, de mortalité ;
  • les risques opérationnels, affectant nos processus, notre informatique ou règlementaire ;
  • les autres risques.

En tant que partenaire des métiers, notre enjeu consiste à objectiver le risque et aider les managers à prendre les bonnes décisions, afin de protéger l’Entreprise. Notre rattachement à la Direction générale garantit notre indépendance dans l’exercice de nos trois grandes fonctions :

1) évaluer les risques de la compagnie ;
2) définir et mettre en œuvre le plan de missions d’audit annuel ;
3) mettre en place les recommandations d’audit avec les métiers.

Comment définir les principales qualités d’un bon auditeur ?

• La curiosité : l’auditeur doit chercher les nombreuses informations nécessaires afin de les analyser et les classer.
• La capacité de synthèse : qualité indispensable, car il faut savoir exposer les problèmes sous une forme « exécutive » sans jamais perdre la substance de l’analyse, pour une prise de décision rapide et efficace. Les décideurs n’ont en effet qu’un temps très limité.
• La flexibilité : à chaque nouvelle mission, l’auditeur doit s’adapter hors de sa zone de confort à de nouveaux partenaires, de nouveaux métiers, dans des domaines divers. De plus, le manager de mission et les membres de l’équipe changent fréquemment d’une mission à l’autre.
• De l’énergie et du sens collectif : c’est un métier qui réclame beaucoup d’énergie, une forte appétence relationnelle et un sens aigu de la diplomatie. Le sens collectif est primordial, car nous avons besoin d’un dialogue constant au sein de l’équipe, qui engage les auditeurs, le manager mais aussi le Directeur. C’est un métier exigeant mais passionnant. Il offre une grande diversité de missions, une ouverture à l’international, et couvre une vaste palette de métiers et de savoir-faire au sein de la compagnie et du Groupe. Un passage à l’audit est un potentiel accélérateur de carrière.

Les 5 qualités requises pour être un bon auditeur

Première constatation : les métiers de l’audit se portent plutôt bien. Une étude de l’Apec révélait une augmentation de 18 % des offres de l’emploi de ces postes étant ouverts aux jeunes diplômés. Dans ce secteur, l’étude note que les recruteurs sont principalement les intermédiaires de recrutement pour leur client, le conseil et gestion des entreprises, les activités juridiques et comptables et enfin les banques et assurances. Alors comment tirer son épingle du jeu dans ce marché exigeant ? 

Etre organisé et rigoureux : Le quotidien d’un auditeur est fait d’une multitude de dossiers à régler, parfois simultanément. Il travaille souvent avec des deadlines serrés, liés à la publication annuelle des comptes certifiés. Un auditeur n’a pas le choix, il doit tenir les délais. Le cabinet a besoin d’un candidat qui soit structuré dans son approche du travail.

Faire preuve de flexibilité : Il faut donc être rigoureux et en même temps, pouvoir passer d’un problématique à une autre, jongler d’un client à l’autre. Une gymnastique intellectuelle intense car quand une nouvelle mission commence, il faut être capable de revenir très vite sur des points non réglés de la mission précédente.

Etre investi à 100 % : Ce n’est pas un secret, un auditeur travaille énormément. Un rythme soutenu dicté notamment par une concurrence accrue entre les cabinets d’audit et des équipes parfois en sous-effectif. La charge de travail est en effet considérable. Et le rythme a changé. Auparavant, les auditeurs traversaient une période intense qui s’étendait de janvier à avril. Aujourd’hui avec les clôtures décalées ou semestrielles, il n’y a plus de creux, le travail est intensif toute l’année.

Avoir de bonnes capacités d’adaptation. Un auditeur ne passe pas tout son temps vissé à son écran d’ordinateur. S’il doit être indépendant, il est important de pouvoir travailler en équipe. La dimension humaine est donc une composante non négligeable de sa mission, que ce soit en interne ou en externe. Quand il débarque dans une entreprise où il est missionné, l’auditeur peut être bien accueilli. Mais parfois, c’est plus compliqué car il y a des réticences, d’où l’importance de pouvoir s’adapter à ces situations. Il doit aussi être capable de modifier son discours puisqu’il est amené à interagir avec différents interlocuteurs, du comptable au directeur financier.

Posséder de solides bases comptables. La formation théorique à l’école est une chose, la réalité du terrain en est une autre, surtout qu’on est junior. Un auditeur n’a pas forcément les bons réflexes en début de carrière. Les premières missions peuvent parfois être déroutantes. Mais, au final, l’expérience et les formations en interne peuvent aider à maitriser les processus et se familiariser avec cette compétence fondamentale.